lundi 10 mars 2008

L’avenir des mondes virtuels

Avec la monté en force dans les médias de Second life l’année passé, les mondes virtuels apparaissent en plein essor et au devant de la scène. Cependant, Pour avoir suivi les métavers depuis bientôt 7 ans, je suis à même de constater que ce genre de vague arrive environ tout les 2 ans avant de laisser ces mondes retomber dans l’oubli « médiatique ».

D’une vague à l’autre, les mondes proposés s’améliorent, les gens vont voir, de plus en plus nombreux ce qui retourne de ces mondes. Monsieur tout le monde se crée alors un compte dans Secondlife et devant l’accueil déficient de ce monde ou d’un autre, et devant le manque d’intérêt ou dû à l’inutilité de ces univers, notre usager délaisse son avatar aussi vite qu’il l’a créé.

Pourquoi les mondes virtuels sont délaissés ?

Je me suis souvent posé cette question. Pourquoi les mondes virtuels ne sont pas plus populaires que ce qu’ils sont en ce moment ? Moi qui sui un fan de la première heure de site comme ActiveWorlds et un fanatique de réalité virtuelle, je suis toujours resté surpris par le manque d’intérêt général devant ces mondes 3d (J’exclu ici les jeux tel World of Warcraft ). Il m’a toujours semblé que ces univers étaient pourtant fascinants !

He bien, je crois être sur une piste : C’est univers sont parfaitement sans valeur ajoutés, pour ne pas dire inutile. En bref, ils n’apportent absolument rien de nouveau par rapport au reste du web. Les gens peuvent chater, acheter sur d’innombrables sites. L’interface 3d n’apporte rien de plus à la communication, ou alors si peux (si vous considérer que faire danse un avatar est de la communication). Alors que pour ce qui est de l’interface 3d, elle est bien en dessous des standards des jeux électroniques. Se promener en volant dans Second Life devient vite ennuyeux.

Alors ma réflexion s’est poursuivie sur un avenir possible de ces univers…qu’est-ce qui rendrait vraiment possible l’adoption massive de ces univers ? Qu’est-ce qui serait vraiment possible dans ces mondes et nulle part ailleurs sur le Web ? En fait qu’est-ce qui fait que les usagers n’auraient pas le choix d’y aller ?

La formation, bouée de sauvetage des métavers

Voila une réponse. Ces univers 3d sont les seuls à pouvoir offrir un univers qui ressemble le plus à une salle de réunion ou de classe. Les mondes 3d sont pour la rencontre, ça on le sait, mais ce qui devient de plus en plus évident c’est que leur avenir se situe dans les rencontres de groupes. Alors que les coûts d’énergie augmentent sans cesse et que la mondialisation s’est occupée de transformer les relations commerciales d’une petite PME en géotour, les rencontres de gens de partout dans le monde sont devenus nécessaires. On ne chat plus avec quel qu’un d’un autre pays pour la simple rencontre mais parce qu’il est notre client ou notre fournisseur.

On peut observer quel que chose de similaire dans le monde de l’éducation. Les cours deviennent de plus en plus spécialisés et requiert parfois le déplacement dans une autre ville. Voila quelque chose de très couteux pour un entreprise et quelque chose me laisse penser qu’ils essayeront de couper la dedans d’ici les prochaines années car la formation continue n’est plus seulement histoire de cadre supérieure. Pour garder son équipe dans le coup, tous doivent être en constante évolution. Les domaines d’expertises sont trop pointues pour permettre à une PME de former ses employés de façon continu avec les ressources de la ville centre à portée. Les mondes virtuelles offriront cette solution à moindre coup.

L’autre utilisation en devenir des monde virtuel est l’affichage d’information complexe.

Du texte, des vidéos... des images...Voilà des formats d’information du millénaire précédent. À mesure que se développe notre économie du savoir, les informations qu’elles produisent deviennent de plus en plus sophistiquée. Un graphique 3D produit dans Excel atteint vite ses limites justement avec les trois dimensions. La science produit depuis longtemps des tableaux multi dimensions très difficile à rendre sur papier. Quand vient le temps de modifier les paramètres de ces grilles, l’effet sur les le reste des donnés est difficile à comprendre. Regardé pour cela du coté de la Recherche Opérationnelle. L’algorithme du Simplex est abstrait sur du papier. Maintenant imaginé les possibilités qu’offrent les trois dimensions et l’interactivité spatiale dans la manipulation de donnée ?

Déjà parmi les premières utilitées de la réalité virtuelle se trouvait des assembleurs de molécules. Par la simple manipulation, les gens comprenait à merveille les interactions possibles entre tel particule et tel autre….

Joignez la formation à distance avec la possibilité d’interagir avec des donnés complexe très sophistiqués et vous avez le futur des mondes 3D.